L’analyse des résultats montre que dans tous les groupes (que ça soit la version courte ou plus longue sur trois semaines), l’anxiété et le stress ont diminué, peu importe la présence visuelle ou non des couleurs.
Comment expliquer cela ? Certains éléments utilisés durant les séances ont déjà fait leurs preuves dans d’autres interventions thérapeutiques. C’est le cas notamment de l’utilisation de musique, de l’imagerie mentale (imaginer mentalement des choses précise en suivant des instructions), de la focalisation sur son corps au moment présent, et de la respiration rythmique. Cependant, les chercheuses précisent qu’il n’est pas possible de totalement exclure le rôle des couleurs. En effet, tous les groupes avaient pour consigne de visualiser mentalement les couleurs, et d’imaginer certaines actions les concernant (comme d’inhaler la couleur rouge).
Difficile dès lors d’établir l’absence totale d’impact des couleurs sur l’évolution du ressenti de la personne. Parmi les pistes évoquées pour de prochaines études, il est suggéré d’ajouter un groupe contrôle dans lequel il n’y aurait aucune couleur à visualiser réellement ou mentalement, qui réaliserait un autre exercice de relaxation, voire une toute autre activité pendant la même durée que l’expérience.